Republique Gabonaise

Libreville — 9 août. Un simple rectangle de tissu flottant au vent ? Pour certains, peut-être. Mais pour des milliers de Gabonais, le drapeau national est bien plus que cela : il est mémoire, identité, espérance. Chaque 9 août, la Journée du Drapeau nous rappelle que derrière ses trois couleurs se cache toute une histoire, un peuple, une vision.

Vert, jaune, bleu. Trois bandes horizontales, trois messages clairs : la forêt, l’énergie, l’ouverture sur le monde. Le drapeau du Gabon, adopté à l’indépendance en ce jour de l'année 1960, n’a rien d’anodin. Il a été pensé pour ressembler au pays : enraciné, lumineux, tourné vers l’avenir.

Partout dans le pays, cette journée est marquée par des cérémonies sobres mais sincères. À l’école, les enfants chantent l’hymne national avec application. Dans les administrations, les agents se lèvent pour honorer les couleurs. Sur les places publiques, les drapeaux flottent fièrement sous le soleil d’août. Et dans les cœurs, un rappel discret mais profond : nous partageons un même sol, une même histoire, un même destin.

Pour beaucoup, cette journée est aussi l’occasion de renouer avec un patriotisme calme, loin des grandes déclarations. « Ce n’est pas un jour férié, c’est un jour de fierté », résume Alain, professeur d’histoire à Lambaréné. « Le drapeau, ce n’est pas un objet du passé, c’est un lien vivant entre les générations. »

Alors que les défis sont nombreux, que le pays évolue à grands pas, la Journée du Drapeau agit comme une boussole symbolique. Elle nous rappelle que malgré nos différences, nos débats, nos parcours, nous restons un seul peuple sous un même drapeau.

Monsieur Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi, ministre d’Etat aux Transports à la Marine marchande et à la Logistique, “ce 9 août, le vert, le jaune et le bleu ne sont pas que des couleurs. Ils sont un appel silencieux à l’unité, à la responsabilité, à l’amour du pays. Et cela, aucun vent ne pourra l’emporter”

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