Au ministère des Transports, de la Marine Marchande et de la Logistique, le temps de la structuration est arrivé .

 

Ce mardi 13 mai 2025, une atmosphère particulière régnait dans la grande salle de réunion du ministère des Transports, de la Marine Marchande et de la Logistique. Une vingtaine de personnes, visages concentrés, stylos en main et regards tournés vers le fauteuil central, attendaient le début d’une rencontre qui allait marquer une étape clé pour l’administration sectorielle.

Le ministre d’État, Ulrich Manfoumbi-Manfoumbi, nouvellement installé à la tête de ce portefeuille aussi vaste que stratégique, faisait sa première prise de contact officielle avec l’ensemble de ses collaborateurs. Et pour cause : 18 directions générales et entités techniques relèvent de ce département, fort de 1 275 agents déployés sur l’ensemble du territoire national. Une machine administrative dense, présente dans chaque province, avec des responsabilités qui s’étendent de la gestion des permis de conduire à la sécurité maritime, en passant par la météorologie, la logistique et les grands projets d’infrastructures de transport.

 

Trois temps forts ont rythmé cette première rencontre :

La présentation des participants, de leurs structures et missions respectives ;
L’exposé des grands chantiers en cours, avec leurs enjeux, leurs obstacles et leurs perspectives ;
Et la déclinaison d’une feuille de route structurée, destinée à orienter, harmoniser et accélérer l’action administrative, fixée par le Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema.

 

 

La parole a d’abord été donnée au Secrétaire général, M. Anatole Kabounou Onkoni, dont l’intervention a posé les jalons des priorités à venir. Avec calme mais fermeté, il a mis en lumière plusieurs points sensibles:

 

1. Un état des lieux détaillé de chaque direction, incluant l’identification des projets en cours, la présence ou non de contrats, les autorités de suivi, le niveau d’exécution, les échéances, les bureaux de contrôle et les blocages potentiels.
2. Les projets futurs à planifier, avec les études nécessaires à leur maturation et les sources de financement envisageables.
3. Enfin, la formulation d’alternatives et de solutions concrètes par chaque entité, dans un délai raisonnable. Cette démarche inclut l’élaboration de politiques publiques adaptées, la création de tableaux de bord de suivi, et un arrimage constant à la vision du Président de la République, telle que décrite dans son programme de société et ses grandes annonces.

La réunion s’est achevée sur une note d’engagement partagé. Tous, du Secrétariat général aux directions générales et directions, ont semblé conscients qu’il ne s’agissait pas seulement d’une rencontre protocolaire, mais bien du début d’une transformation administrative en profondeur. Le décor est planté. Désormais, c’est sur le terrain que s’écrira la suite qui implantera le sceau de M. Ulrich Manfoumbi-Manfoumbi, ministre d'État de ce département.