Dans les coulisses de la modernisation de l’aéroport de Makokou
Quand on parle de développement et de désenclavement des territoires, certains projets prennent une dimension toute particulière. L’aéroport modernisé Emmanuel Issoze Ngondet de Makokou en fait partie. Ce 17 mars 2025, j’ai eu l’opportunité en tant que Conseiller en Communication, d’accompagner le ministre des Transports et de la Marine marchande, Jonathan IGNOUMBA, lors de sa visite d’inspection avant l’inauguration officielle prévue par le Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema.
Dès notre arrivée sur le site, une chose saute aux yeux : cet aéroport flambant neuf incarne un tournant décisif pour Makokou et toute la province de l’Ogooué-Ivindo. Située à l’est du Gabon, cette région regorge de richesses naturelles exceptionnelles, du fer et de l’or convoités par les investisseurs et une biodiversité précieuse protégée par le Parc national de l'Ivindo, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Avec une agriculture et un élevage en pleine expansion, Makokou avait besoin d’un levier stratégique pour booster son attractivité économique : cet aéroport en est la clé.
Une visite sous le signe du pragmatisme
Aux côtés de l’Inspecteur Général des Services du Ministère, Mouendzi-Mouendzi Allayanoh, et des équipes techniques mobilisées sur le terrain, le ministre a passé en revue chaque détail. Il ne s’agissait pas d’une simple formalité : chaque élément comptait, car à ce stade du projet, la moindre imperfection devait être corrigée avant l’inauguration présidentielle.
La piste renforcée est désormais capable d’accueillir des avions de différentes catégories, un atout majeur pour faciliter le transport des ressources et des passagers. Le terminal a été repensé pour offrir plus de confort et fluidifier les opérations. La tour de contrôle, entièrement réhabilitée, est équipée des dernières technologies pour gérer efficacement le trafic aérien. Sans oublier les infrastructures de sécurité et de navigation, alignées sur les standards internationaux.
Ce projet n’aurait pas pu voir le jour sans l’engagement de plusieurs acteurs clés. L’Office de Sécurité et de Facilitation des Aéroports du Gabon (OSFAG) a veillé à la conformité avec les normes de sûreté et de sécurité. L’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) a supervisé la mise en conformité des équipements et des procédures. Enfin, GESEZ, en charge de la gestion de l’aéroport, a coordonné les travaux et garanti des infrastructures de haute qualité.
Ce qui me frappe dans ce chantier, c’est la rigueur du suivi. Le ministre Jonathan IGNOUMBA n’a rien laissé au hasard, s’assurant que chaque étape se déroule dans les délais impartis. L’objectif était clair : livrer un aéroport fonctionnel, moderne et prêt à jouer son rôle de catalyseur économique pour la région.
Quels sont les derniers ajustements avant l’inauguration présidentielle?
Alors que nous parcourions les installations, les dernières touches étaient en cours. Ici, une équipe s’affairait à nettoyer les abords et à peaufiner l’esthétique des lieux. Là, des techniciens finalisaient l’installation des derniers équipements pour garantir une mise en service optimale.
Le ministre s’est dit satisfait du travail accompli, tout en rappelant l’importance d’un dernier effort collectif pour faire de l’inauguration un succès. L’Inspecteur Général du Ministère a souligné, lui aussi, la mobilisation exemplaire des différents acteurs impliqués.
Dans quelques jours, lorsque le Président de la République procédera à l’inauguration officielle, ce ne sera pas seulement l’ouverture d’un nouvel aéroport. Ce sera un symbole fort du dynamisme du Gabon et de sa volonté d’investir dans des infrastructures stratégiques pour un développement durable et inclusif. Makokou est désormais prête à s’ouvrir au monde, et cette visite en a été la preuve éclatante.