Le ministère des Transports, en collaboration avec l’ensemble des acteurs du secteur aérien, a récemment mené une visite d’inspection à l’aéroport international de Libreville. Cette initiative s’inscrit dans la préparation de l’audit de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), prévu pour juillet 2025. Au cœur des préoccupations : la modernisation des équipements, l’amélioration de la sûreté aéroportuaire et le confort des voyageurs.
Confort des passagers : des actions concrètes en cours
Le ministre des Transports a mis l’accent sur l’importance d’offrir une expérience de qualité aux voyageurs. Lors de cette visite, une attention particulière a été portée à l’aménagement des salles d’embarquement. Deux espaces distincts sont en cours de réhabilitation :
• Une salle exclusivement dédiée à la compagnie nationale, Afrijet, pour valoriser son image et renforcer ses capacités d’accueil.
• Une autre salle pour les compagnies aériennes de droit gabonais, garantissant une équité dans le traitement des passagers.
Ces travaux incluent également l’installation de nouveaux équipements de contrôle de sécurité pour répondre aux normes internationales.
Ces améliorations visent à renforcer le sentiment de sûreté des passagers tout en leur offrant un cadre confortable et moderne.
Sûreté et sécurité : des priorités absolues
Le constat révèle que certains équipements de sûreté et de sécurité sont vieillissants, nécessitant des interventions rapides. Les discussions ont permis de dresser une liste d’équipements critiques à renouveler pour garantir la conformité du système gabonais d’aviation civile. Parmi les priorités identifiées :
• L’acquisition de nouveaux matériels de contrôle de sécurité.
• La mise à disposition de véhicules pour les patrouilles de sûreté effectuées par la gendarmerie et la police.
• La réhabilitation des infrastructures, notamment la piste de l’aéroport de Libreville.
Ces efforts s’étendent également au renforcement des ressources humaines, notamment par la formation des agents de sûreté, des forces de l’ordre et du personnel aéroportuaire.
Préparation à l’audit de l’OACI : un défi national
L’audit de l’OACI évaluera la conformité du Gabon avec les normes internationales de sécurité et de sûreté aérienne. Contrairement à une inspection ciblée sur une entité, cet audit analysera la performance de tout le système d’aviation civile gabonais, reflétant l’engagement du pays envers ses obligations internationales.
Pour garantir le succès de cette évaluation, les principaux acteurs, tels que GSEZ Airport, l’ONSFA, l’ANAC et l’ASECNA, travaillent conjointement à élaborer un plan d’action correctif. Ce document détaillera les mesures à mettre en œuvre pour corriger les lacunes identifiées avant juillet 2025. Une équipe de suivi sera constituée pour s’assurer de la bonne exécution de ce plan.
Une mobilisation intersectorielle nécessaire
Dieudonné Loïc NDINGA MOUDOUMA, ministre des Transports, a également insisté sur la nécessité d’une collaboration renforcée entre les différentes instances ministérielles.
Le comité national de sûreté de l’aviation civile, impliquant les ministères des Transports, de l’Intérieur et de la Défense, doit se réunir régulièrement pour impulser une dynamique coordonnée. L’audit ne concerne pas uniquement Libreville, mais l’ensemble du système national d’aviation civile.
Vers une aviation plus sûre et performante
La visite à l’aéroport de Libreville marque une étape importante dans la préparation de l’audit de l’OACI et le développement du transport aérien au Gabon.
En modernisant ses infrastructures et en renforçant la sûreté, le pays ambitionne de garantir un transport aérien plus sécurisé et confortable pour ses citoyens et ses partenaires internationaux. Cette dynamique, soutenue par des actions concrètes et un engagement collectif, traduit la volonté du Gabon de répondre aux exigences du transport aérien moderne.
Le ministre des Transports conclut :
« Nous entamons cette nouvelle année avec l’ambition de transformer nos infrastructures et de rassurer les voyageurs. Ces efforts visent non seulement à améliorer le confort des passagers, mais aussi à renforcer la confiance dans notre système d’aviation civile. »
